Voyage nature, Ecotourisme au Sénégal : Code de conduite du voyageur

Nous avons rassemblé dans un CODE DE CONDUITE DU VOYAGEUR ce qui nous semble le plus représentatif des comportements et des attitudes à adopter et à éviter.
Code de conduite du voyageur

Code de conduite du voyageur

Nous avons souhaité rassembler dans un CODE DE CONDUITE DU VOYAGEUR ce qui nous semble le plus représentatif des comportements et des attitudes à adopter et à éviter. Apprendre à découvrir la nature en limitant les effets négatifs de la présence humaine et à découvrir d'autres cultures sans pour autant les juger, faire confiance à son bon sens et garder en tête quelques conseils, tout cela apparaît comme le gage d'un beau voyage mais aussi du développement des communautés d'accueil et des pratiques de conservation durable.

Le présent code s'adresse aux amoureux de la nature de toute provenance, qui voyageront avec l'assistance d'ECOTOUR.

Respecter la réglementation

  • Respecter les règlements s'appliquant aux zones protégées (signalisation, circulation, mouillages, interdictions de ramassage)
  • Respecter la réglementation en matière de pêche (lieux, espèces, méthodes, taille limite)
  • Certains sites sont soumis à un droit d'entrée pour participer à la conservation et à la protection des lieux. Acquitter volontiers ces droits contre un reçu.
  • Respecter le règlement des Parcs Nationaux. Ne pas rouler ou ne pas marcher hors des chemins autorisés.
  • Avertir les promoteurs, les autorités ou les visiteurs concernés de tout comportement dérogeant à la réglementation en lien avec le milieu naturel et culturel. Il ne s'agit pas de dénoncer mais de sensibiliser!
  • Ne pas acheter des espèces ayant le statut d'espèces menacées ou vulnérables ni des produits fabriqués à partir de ces espèces et dont le commerce est interdit par la loi.
  • Lorsqu'un site est interdit temporairement, ne pas y aller (ex : période cruciale de la nidification des sternes)

Respecter les milieux visités (faune, flore et leur habitat)

  • Se déplacer dans le calme sans perturber l'ambiance naturelle des lieux.
  • Considérer les zones non réglementées avec le même égard que les zones réglementées.
  • Ne pas toucher les animaux sauvages. Ne pas les nourrir, pour ne pas modifier leur régime alimentaire. Ne pas modifier leur habitat naturel. Rester à une distance d'observation suffisante. Ne pas pénétrer dans les aires de concentration des animaux (sites de nidification ou de fraie, aires de confinement, etc.) Rien n'est spectaculaire dans l'observation d'animaux perturbés. Une colonie d'oiseaux qui s'envole, c'est peut être la disparition de la nidification d'une espèce.
  • Ne prélever aucun artefact, organisme ou partie d'organisme végétal ou animal.
  • Ne pas laisser un véhicule dans un milieu sauvage. Privilégier les aires prévues.
  • Pour éviter toute dégradation du milieu, l'écotouriste fait un choix judicieux de son aire de marche et de repos. En plongée, ne pas mettre de gants, et faire attention aux dégâts des coups de palmes.
  • Circuler dans les sentiers balisés ou accompagné par un guide sur les traces prévues à cet effet. Ne pas piétiner la flore…Il peut y avoir des espèces endémiques au petit lieu visité. Ne pas participer à leur destruction par inadvertance.
  • Ne pas signer notre passage par des graffitis.

Réduire ses impacts sur l'environnement

  • Renoncer au ramassage et au commerce de coquillages, papillons, graines sauvages et minéraux dont la soustraction appauvrit le patrimoine naturel. Les laisser sur place pour le plaisir des visiteurs suivants.
  • Ramasser les détritus, même si ce ne sont pas les nôtres. Un sachet plastique flottant peut être mortel pour une tortue.
  • Adopter des comportements qui réduisent tous les types de pollution, chimique, biologique, visuelle (vandalisme, graffiti), odorante et sonore.
  • Privilégier les activités en petits groupes puisque celles-ci exercent moins de pression sur l'environnement.
  • Privilégier l'utilisation d'équipements moins polluants.
  • Utiliser des produits durables, biodégradables et renouvelables.
  • Dans les restaurants, ne pas consommer de plat traditionnel à base d'espèces protégées ou rares ou de taille non réglementaire - lambis, langoustes, poissons.
  • Emporter un sachet pour ramener tous ses déchets (mégots, boites de pellicules, sacs plastiques, piles et batteries etc.) et les déposer dans des lieux prévus à cet effet. Garder les ordures les plus polluantes - déchets non destructibles. Si rien n'est prévu pour cela, ramener tout chez soi.
  • L'eau est une denrée rare dans le monde. L'utiliser avec parcimonie et respect. Prendre une douche plutôt qu'un bain. Utiliser les lessives sans phosphate, des savons biodégradables. Ne rien laver dans les étendues d'eau.
  • Utiliser les moyens de transport appropriés. Privilégier les transports non polluants, ceux qui consomment le moins d'énergie.
  • Utiliser la ventilation naturelle plutôt que la climatisation. Couper la lumière et les appareils non utilisés.

Respecter le milieu humain

  • Ne pas ramasser de fruits dans les plantations, ne pas fouler les cultures.
  • Respecter les coutumes et traditions, les différences culturelles, et les religions de la population qui nous accueille. Nous n'avons pas de leçons à donner.
  • Respecter l'intimité et l'intégrité des personnes. Ne pas les prendre en photo sans leur consentement.
  • Adapter son comportement et son code de conduite par rapport au milieu humain visité. Rester discret. Eviter de choquer par des comportements ou des tenues inadéquates. Les tenues trop moulantes, trop dénudées, trop ostentatoires ou trop décontractées sont susceptibles de choquer sous certains cieux.
  • Le tourisme sexuel est une atteinte à la dignité humaine condamné par les lois. Nombreux sont les voyageurs qui rentrent de tel ou tel pays émerveillés de la fantastique liberté sexuelle de ses habitants, sans même réaliser qu'elle n'est motivée que par la misère ambiante.
  • Rester ouvert à l'acquisition de nouvelles connaissances, ne pas hésiter à poser les (bonnes) questions. Etre à l'écoute des réponses.
  • Au restaurant, s'informer de l'origine des produits proposés.
  • Privilégier les produits locaux sur les produits d'importation et plus particulièrement ceux dont les modes de production respectent l'environnement.
  • La fréquentation de certains sites ne profite pas toujours aux populations qui en subissent les nuisances. Choisir les hôtels locaux plutôt que les chaînes hôtelières d'Etat ou étrangères, les transports locaux, les services rémunérés des populations locales (guides, cuisiniers, muletiers, porteurs, ménage…) est souvent le meilleur moyen de les faire bénéficier directement de l'argent du tourisme.
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